Reconstruire la confiance entre forces de l’ordre et citoyens ordinaires!
Ce n’est point une glorification, je compte tellement de bons amis parmi les forces de l’ordre, pas parce qu’ils portent un uniforme, mais ces gens là sont tout ce qu’il y’a de plus humain,pieux, honorables,
Ces gens, quand on les croise dans la rue, sans leurs uniformes, on aime la simplicité qui se dégagent d’eux, on les aime sans ambages.
Les forces de l’ordres sont ces amis, ces frères et sœurs, ces voisins qui comme la plupart d’entre nous sortent tôt le matin pour aller travailler, c’est encore eux, le soir, qui reviennent parmi nous, dans leurs familles.
Ils sont au service de la population qu’ils sécurisent car leur noble mission s’inscrit dans le contrat social qui lie chaque composante de la société pour organiser la communauté que nous formons.
Depuis plusieurs années ce contrat qui nous lie avec ceux qui sont censés nous protéger, part en lambeau sans que rien ne soit fait pour y remédier par nos gouvernants.
Le meurtre froid de Balla gaye l’étudiant est mort tué par les forces de l’ordre, son crime, depuis maintenant 18 ans reste impunie, Malick Bâ est lui aussi tué à Sangalkam lors d’une manifestation citoyenne, son crime est tout aussi impunie, Fallou Sene étudiant à l’université de Saint Louis est tué dans des circonstances similaires. Bassirou Faye étudiant aussi de son état est tué par balle policière, le présumé coupable crie toujours son innocence du fond des geôles.
Il n’est point dit que les forces de l’ordres sont des “tueurs”, mais qu’il serait dangereux de laisser croire ça à la population, des brebis galeuses, il en existe partout ! Qu’ils sont minimes ces hommes de loi qui ne font pas honneur à la corporation, mais le véritable problème est surtout dans l’injuste traitement de ces cas par qui de droit, les gouvernements qui se succèdent.
Le contrat social se craquelle, dès lors que la population ne sens pas l’équité de la justice, le fondement de toute société étant par essence la justice!
L’histoire nous aura montré que des sociétés puissantes se sont affaissées par accumulation de “déni de justice”. De la Rome antique à la société française de la révolution, tout ramène à l’iniquité d’un système qui privilégie une partie de la population et lèse la plus grande partie restante!
Les récents événements qui se succèdent dans notre pays sont à pointer du doigt, nous entrons sans le savoir dans un cycle dangereux pour notre société, à force d’actes répétés qui ancrent dans le conscient collectif “que la justice n’est plus dans ce pays” (c’est ce qui se dit partout)!
Il est impératif de rendre confiance en la justice, de réconcilier les liens cassés entre forces de l’ordre et citoyens ordinaires, les cas du commissaire Sangaré demandent une réaction proportionnée qui satisfasse la clameur populaire, dans une justice saine et proportionnée. El Capo qui vient de tuer lâchement (par derrière) un honnête citoyen, il serait mal aisé qu’il l’ait fait sans coup férir, la solidarité de corps étant à tout égard honorable, le sentiment de justice est à mon avis encore plus élevé !
Il est temps qu’on relie la société et ses gardiens, les forces de l’ordre sont nos frères et soeurs, ils sont nos amis, ils sont nos voisins, les tueurs nak, ils sont de la société et la société a des ardes fous pour contrer tout dérive!