Un policier a perdu son sexe suite à une altercation avec un vieil homme dans la circulation au marché Koloma dans la commune de Ratoma. L’affaire continue de faire du bruit depuis des jours.
Habitant à Koloma, Elhadj Saikou Ndiaré Gnagara, originaire de Mamou a reconnu avoir fait disparaitre les bijoux de famille de l’agent de police. Il a fallu l’intervention de riverains pour que son organe génital soit ramené à sa position initiale.
Sollicité par nos confrères d’Africa 2015, le doyen Saikou Ndiaré est revenu sur le différend qui l’a opposé au policier. Il se dit prêt à enseigner sa magie à toute personne qui souhaite apprendre.
Les courses avant son interpellation
Quelqu’un m’a offert une voiture. Je faisais des démarches pour changer la carte grise. On m’a appelé pour me dire que les papiers sont prêts et que je peux aller les récupérer. Il y avait des bouchons au niveau de Cosa. J’ai garé la voiture vers le carrefour Cirage. J’ai pris une moto pour aller récupérer les dossiers de la voiture. J’ai contacté un assureur pour souscrire à une assurance. Ce dernier m’a demandé d’aller le rencontrer. C’est ainsi que j’ai pris ma voiture pour rouler en sens inverse. En cours de la route, je me suis arrêté pour faire un retrait d’argent. J’avais une bavette qui ne couvrait pas entièrement mon nez, parce que je l’avais enlevée pour cracher et oublié de le remettre à sa place.
Son interpellation par un agent de la police
Dès que j’ai traversé la route, un policier m’a interpellé. Il m’a fait savoir que j’ai violé un règlement en vigueur en ne portant pas la bavette. J’ai reconnu les faits et expliqué que je venais à peine de l’enlever. Je lui ai demandé de me pardonner. Il a refusé. Je lui ai remis les 30.000 GNF à payer pour non-port de masque de protection. A ma grande surprise, il les a rejettes. Il m’a réclamé 400.000 GNF au lieu de 30.000 GNF. Je lui ai dit que je ne ferai pas en l’indiquant qu’il viole lui-même la mesure édictée par le chef de l’Etat.
Tractations
Le policier ne voulait rien entendre. Il est resté ferme sur sa position en disant qu’il va me déférer. J’ai cherché à savoir où voulait-il m’amener. Quand j’ai décidé d’ouvrir la portière de ma voiture, il m’en a empêché. Une foule de curieux s’est mobilisée autour de nous. Il m’a bousculé pour m’empêcher de monter à bord de ma voiture. Je lui ai fait savoir que je ne veux pas de problèmes. Je lui ai tendu une nouvelle fois les 30.000 GNF, il les a refusés.
Disparition du sexe du policier
Des témoins ont plaidé en ma faveur. Le policier refusait en exigeant le paiement de 400.000 GNF contre ma libération. Je lui ai dit que je ne ferai pas et qu’on peut aller partout où il voudra, je ne paierai pas plus de 30.000 GNF. Comme il usait de la force pour m’empêcher d’accéder à ma voiture, j’ai décidé de le sanctionner pour son attitude à mon égard. C’est ainsi que j’ai fait ce que j’avais à faire avant de lui demander de vérifier si son sexe n’a pas disparu. Il m’a dit que je suis en train de l’insulter. J’ai répondu que non en insistant sur le fait qu’il devrait vérifier si tout est normal dans son pantalon. Dès qu’il a touché, il a senti que quelque chose n’allait pas, car son organe génital avait disparu.
Le policier se confond en excuses
Après mon acte, je suis resté assis dans ma voiture. Le policier a proposé de me remettre les 400.000 GNF qu’il me réclamait pour que je lui restitue son sexe. Je lui ai dit que s’il a de l’argent, qu’il aille au marché s’acheter de nouveaux bijoux de famille. Finalement, après l’intervention de la foule qui ne faisait grossier sur les lieux, j’ai ramené la chose à sa position initiale.
Par Aissatou DIALLO, pour VisionGuinee.Info
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