Ah, Aliou Cissé ! Notre “mister national”, le roi de la touche, celui qui a mené les Lions à la victoire de la Can-2021… mais qui aujourd’hui semble plus attaché à son poste qu’un politicien sénégalais à sa chaise ! C’est un peu comme ce locataire qui a prolongé son bail à vie et qui refuse de rendre les clés, même si tout le monde dans l’immeuble veut passer à autre chose.
Plus les supporters souhaitent voir Cissé plier bagage, plus lui semble confortablement installé. On dirait même qu’il a changé son banc de touche pour un canapé avec coussins et Wi-Fi intégré ! Le coach ne bouge pas d’un iota. Certains disent qu’il aurait planté des racines directement sous la pelouse du Stade Abdoulaye Wade de Diamniadio.
Mais pourquoi tant de critiques ? Eh bien, il faut dire que son système de jeu est devenu plus difficile à déchiffrer qu’une équation de mathématiques avancées. Les Sénégalais, eux, veulent du football samba, du spectacle, des dribbles dignes de Sadio Mané et des frappes à la Henry Camara. Et qu’est-ce qu’ils reçoivent ? Un jeu aussi fluide qu’un embouteillage à Dakar aux heures de pointe ! On a beau tourner à gauche, à droite, rien n’avance !
Pour beaucoup, aujourd’hui, voir un match des Lions de la Teranga, c’est comme regarder une série Netflix avec un abonnement gratuit : ça bug tout le temps, on ne comprend plus le scénario, et on finit par se demander si on ne ferait pas mieux de zapper sur une autre chaîne. Les Sénégalais crient au génie incompris, ou plutôt au génie qui a trop compris et qui ne sait plus simplifier. Les attaques sont rares, la créativité est en vacances, et les passes longues… elles sont souvent trop longues, au point que même les pigeons du stade doivent s’écarter pour ne pas être écrasés.
Mais attention ! Aliou Cissé, lui, n’est pas du genre à se laisser faire. « Ils peuvent parler, moi je reste ! » semble être sa devise. Le mec est aussi coriace qu’un “guedj” bien séché. Il a peut-être gagné la Can, mais maintenant, il s’accroche à son poste comme si c’était un trophée qu’il devait défendre contre les assauts de toute la nation. Certains murmurent même qu’il aurait fait un pacte secret avec les poteaux du stade pour qu’ils l’aident à rester en place.
Alors, que faire ? Certains Sénégalais vont finir par organiser une manifestation devant chez lui, alors que d’autres songent déjà à créer une pétition sur les réseaux sociaux. Mais rien ne semble l’émouvoir. Aliou Cissé, c’est un peu ce chef cuisinier qui, même après avoir brûlé plusieurs plats, refuse de quitter la cuisine parce qu’il se souvient du jour où il a préparé un “thiebou djeun” parfait.
Finalement, peut-être qu’Aliou Cissé, c’est un peu notre oncle qui, lors des réunions de famille, monopolise le micro lors du karaoké. Tout le monde veut chanter, mais lui, il enchaîne les tubes, même quand il massacre les paroles. Mais bon, qui sait ? Peut-être qu’un jour, il chantera juste à nouveau… ou bien il finira par rendre le micro, quand tout le monde sera parti !