En réponse, la direction générale du port a catégoriquement réfuté ces allégations, les qualifiant de « sans fondement ». Concernant la procédure de passation du marché, la direction a précisé que celle-ci est « absolument régulière », ajoutant que les accusations des syndicats résultent d’une « confusion manifeste sur le type de marché et la procédure y afférente ». Le marché en question est, selon le communiqué, une demande de renseignements et de prix à compétition restreinte, tandis que les syndicats font référence à une procédure différente, celle de l’appel à manifestation d’intérêt, prévue par une ancienne version du code des marchés.
La direction a également jugé infondé l’argument selon lequel un conseiller technique du Port, prétendument lié au cabinet chargé de l’audit, serait en situation de conflit d’intérêt. Il est précisé que ni le Président de la commission des marchés, ni son adjoint n’ont été exclus du processus de passation, et que toutes les étapes de la procédure ont été respectées.
Sur la question des contrats temporaires, la direction a souligné qu’il serait inapproprié de renouveler des contrats arrivés à échéance alors qu’une mission d’audit du personnel est en cours. Le chiffre avancé par les syndicats de 700 contrats suspendus est jugé « inexact » par la direction, qui précise qu’un protocole signé avec les syndicats prévoit la signature de 170 nouveaux contrats à durée déterminée (CDD). En outre, il est rappelé qu’aucun contrat n’a été renouvelé depuis l’arrivée du Directeur Général, conformément à un strict respect des procédures en vigueur.
La direction générale réaffirme enfin son engagement à repositionner le Port Autonome de Dakar en tant que hub régional, tout en veillant au respect des règles encadrant le fonctionnement des sociétés publiques.