Aujourd’hui, j’ai envie de me défouler sur une page avec une plume anarchique. Dans ma tête, trop de pensées, multiples idées se défoulent. Il me faut lyncher plusieurs comportements qui, ces derniers jours, interpellent les mbacké baariens. Ma vase est plaine à exploser. Une dualité de sentiments se livrent à un combat acharné dans mon fort intérieur, un sentiment de remord et un autre de tristesse.
Mon remord est de voir aujourd’hui un peuple si intelligent, si réfléchi se livrer à un vandalisme aussi scandaleux, comment en sommes nous arrivés là ?
Au début nous avons reçus la visite impromptue du virus Corona. Les avis furent divers. Entre le j’y croix, j’y croix pas, c’est de la politique, c’est de la conspiration et les bulletins d’information que nous livre chaque jour à 10h le ministère de la santé, le flou persiste. Pourtant,on nous parle de cas contacts, communautaires, importés, déclarés positifs puis négatifs, l’artemesia, le chloroquine, le doute persiste. Le problème est que nombreux sont les mbacké baariens qui ne croient pas à l’existence de cette maladie.
Ensuite viennent les restrictions : couvre feu, interdiction des rassemblements, arrêt de beaucoup d’activités… Et le grand slogan RESTER CHEZ VOUS, PORT OBLIGATOIRE DE MASQUE, UTILISATION CONSTANT DE GEL, LAVAGE REGUILIER DES MAINS AVEC DU SAVON, RESPECTER LA DISTANCIATION SOCIALE bref d’opérer un changement brusque et brutal.
Puis, entre ces mesures dans le temps et l’espace et l’accompagnement qui devrait suivre, l’attente fut longue et alléchante. L’espoir est effrité de jour en jour.
Depuis la semaine dernière le ras de bolsesr fait sentir, la bombe à fini par s’éclater. LA POPULATION A VOULU SE LIBERER.
Je suis triste cependant, parce que nous savons tous que nous allons vers le bas fond. Nous le savons, nous le comprenons mais on en a cure. Ma tristesse réside sur le fait que ceux qui circulent librement par des attentions, qui perçoivent leurs salaires, qui n’ont pas besoins des aides, les hauts d’en hauts, les nantis, n’ont pas le problème que le bas peuple a. Ceux qui croulent sous le soleil ardent pour encaisser des miettes pour le pain quotidien de la famille, ceux la même que covid 19 déciment à chaque bulletin d’information, ont fait leur choix: MOURIR DU COVID 19 AU LIEU DE LAISSER LA FAMILLE MOURIR DE FAIM. Pendant ce temps, ils sont soumis à la réalité des faits c’est à dire qu’à Mbacké baari, il faut soit être riche comme Boughazely ou les faussaires de 1500/milliards ou acquérir beaucoup de savoir comme Ahmed Khalifa Niasse pour être au summum de la liberté.
Je m’en arrêté là sans épuiser mon trop plein.
PAUVRES DE NOUS!!
DOFYDOF
Les Xalaates de DofyDof (01) : Galsen comment en sommes nous arrivés là ?
