Au Gabon, la junte au pouvoir a racheté le jeudi 15 février, la société Assala, considéré comme le deuxième plus grand producteur de pétrole du pays. La signature de l’accord marquant cette transaction s’est déroulée à la présidence gabonaise en présence du chef de l’Etat Brice Clotaire Oligui Nguéma, des responsables de la Gabon Oil Company et des représentants du Fonds américain Carlyle.
Selon un communiqué du Palais de la Rénovation, le « rachat de la société Assala Gabon par l’Etat gabonais via GOC (Gabon Oil Company) à hauteur de 75% vise un double objectif qui est de sécuriser les ressources nationales d’une part, et d’avoir une gestion autonome des ressources pétrolières d’autre part ».
Il faut dire que la société française Maurel & Prom avait proposé 750 millions de dollars pour s’offrir Assala. Mais le président Oligui Nguéma a usé des droits de préemption de l’Etat gabonais.
Pour « qu’aux yeux des Nations amies, le Gabon immortel reste digne d’envie »
La junte est convaincue que le rachat de cette importante société pétrolière permettra au Gabon d’augmenter son PIB, de même que ses recettes. C’est aussi « un acte de départ traduisant l’intention de reconquérir notre souveraineté et faire en sorte qu’aux yeux des Nations amies, le Gabon immortel reste digne d’envie », a indiqué le président Brice Oligui Nguéma.
Pour rappel, la société d’exploration et de production pétrolière Assala a été créée sur les cendres de Shell Gabon en 2017. Elle appartenait au fonds américain Carlyle qui avait acheté les actifs du géant anglo-néerlandais.