Expulsion de l’immeuble Barachois : Waly Diouf Bodian sur les traces de 13 familles – DiamNews

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Expulsion de l’immeuble Barachois : Waly Diouf Bodian sur les traces de 13 familles

Expulsion de l’immeuble Barachois : Waly Diouf Bodian sur les traces de 13 familles

Le Port autonome de Dakar se dispute actuellement un bâtiment situé au centre-ville de Dakar avec des familles et veuves d’anciens cheminots. Selon les informations de Libération, ces familles avaient été maintenues en l’état jusqu’en 2017, année où, comme par enchantement, des voix se sont de nouveau élevées pour demander leur expulsion. « Encore une déconvenue », confie un des occupants de l’immeuble au journal Libération.

D’après les informateurs de Libération, c’est avec l’arrivée du président Bassirou Diomaye Faye que les choses sont en train de s’accélérer. Les familles concernées ne refusent pas de quitter les lieux si c’est l’État qui récupère son patrimoine bâti, mais elles s’opposent à ce que le Port autonome de Dakar s’en empare, considérant que ce bien ne lui appartient pas. L’immeuble, inscrit au nom de l’État, ne peut en effet être attribué au Port, rappellent plusieurs sources citées par Libération.

Pour avoir le cœur net sur cette affaire, Libération a mené une enquête qui a conduit à un document signé par le Conservateur de la propriété foncière du Bureau de Dakar-Plateau. Ce document, émis en date du 30 juillet 2024 sous le numéro N2634, fait état d’un terrain d’une superficie de 1 794 m² sis à Dakar, Médina quartier Dépôt, inscrit exclusivement au nom de la Colonie du Sénégal depuis le 24 mai 1909. Mieux encore, l’immeuble n’est grevé d’aucune charge, comme l’a révélé Libération dans ses investigations.

Par ailleurs, preuve que le Port de Dakar n’a rien à voir avec ce site, l’avocat des familles concernées a saisi la justice pour engager une procédure de rétraction par huissier, ajoute Libération.

Les familles vivent peut-être leurs dernières heures dans ce lieu chargé d’histoire. Le stress et la hantise de voir l’avenir de leurs enfants, inscrits dans les écoles du centre-ville, compromis, les rongent au quotidien. En effet, 13 familles — elles étaient 16 au début, mais trois ont préféré quitter les lieux pour éviter l’affrontement — d’anciens cheminots établis à l’immeuble Barachois, situé rue Abdoulaye Fadiga non loin du siège de la BCEAO, sont en voie d’être expulsées.

Toujours selon Libération, elles sont convoquées incessamment à cet effet par les autorités administratives du Plateau. D’après les informations recueillies par Libération, tout serait parti de la volonté du nouveau régime de récupérer le patrimoine bâti de l’État. Ainsi, en août 2024, une délégation du Port autonome de Dakar, accompagnée d’autorités administratives de la capitale, a investi les lieux, arguant que les informations en leur possession faisaient état d’un bâtiment menaçant ruine.

Or, comme l’ont constaté les reporters de Libération, sur place, la réalité est tout autre : loin d’un immeuble en péril, c’est une véritable forteresse, bien entretenue, qui se dresse en plein cœur de Dakar. Selon les sources proches du dossier interrogées par Libération, le Port de Dakar chercherait à récupérer le bâtiment pour y loger certains de ses cadres.

Depuis 2003, date de la liquidation de la société du chemin de fer sous le régime de Abdoulaye Wade, une procédure similaire avait été enclenchée, sans jamais aboutir face à la pile de documents légaux opposés par les occupants. Aujourd’hui, comme l’écrit Libération, les choses semblent évoluer dans un climat d’incertitude et de tension.

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