Traînée en justice par Mame Mactar Guèye, Mia Guissé était attendue demain lundi devant les enquêteurs. Son audition aurait été reportée jusqu’au mardi 29 avril sur la demande de son avocat. Le vice-président de Jamra a pour sa part déjà été entendu, jeudi dernier, dans les locaux de la Division spéciale de cybersécurité où il a confirmé sa plainte. Seneweb vous publie en exclusivité l’intégralité de cette plainte .
“Mame Mactar Gueye
Vice-président JAMRA.
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Dakar, le 22 avril 2025
OBJET : PLAINTE contre MIA GUISSÉ pour :
? PROMOTION de la
PORNOGRAPHIE VERBALE
? OUTRAGE PUBLIC aux bonnes mœurs et ATTENTAT à la PUDEUR
Monsieur le Commissaire,
LA CHANTEUSE MIA GUISSÉ défraie à nouveau la chronique, en soulevant, comme d’habitude, une vague d’indignations dans l’opinion, en raison de ses prestations truffées de PERVERSITÉS, à travers des port vestimentaires très osés, mais surtout d’OBSCENITÉS VERBALES.
NOTRE PAYS étant reputé pour son attachement séculaire aux VERTUS DU DIALOGUE, nous avons entrepris de nouer un échange constructif avec elle, au début du mois de janvier dernier. Espérant qu’elle reviendrait à la raison. Près d’une demie-heure de “recadrage” fraternel. Mais rien n’y fit !
Au contraire…
ELLE RÉCIDIVE DE PLUS BELLE ! Ce qui est alarmant, pour les parents et éducateurs, que nous sommes tous, est que sa nouvelle “trouvaille”, un SLOGAN SALACE ponctué d’une GESTUELLE PERVERSE (que la décense ne permet pas de reproduire ici, mais que vous trouverez en extrait-vidéo) est en train d’être “challengée” (repliquée) dans les réseaux, particulièrement TIK-TOK, où des enfants de bas-âge se livrent aux mêmes perversités. Lesquelles ne manqueront pas, SI RIEN N’EST FAIT POUR Y REMÉDIER, de se prolonger jusque dans nos foyers, dans les cours de récréation des écoles. Où de frêles esprits innocents risquent d’être injustement endoctrinés, embrigadés dans la PROMOTION DE LA DÉBAUCHE.
DANS UN PITOYABLE MIMÉTISME AVEUGLE, de ce qui se fait sous d’autres cieux, où les mœurs sociales sont aux antipodes de nos valeurs socio-culturelles de bases, son EXHIBITIONISME OUTRANCIER prend des proportions de plus en plus inquiétantes. L’incitant même à DÉFIER LA SOCIÉTÉ et la LOI. Comme le suggère clairement son tee-shirt floqué du slogan provocateur «Maa téyy» (je m’en f…). Au moment où son nouveau refrain, «un tel di na ko dégg» (celui qui ne veut m’entendre m’écoutera bon gré mal gré), suscite à présent de fortes indignations, même auprès de ses supposés affidés (extrait-vidéo ci-joint).
LA PORNOGRAPHIE verbale, qui ponctue systématiquement ses prestations, dans des tenues de scènes toujours outrageantes, est assurément une BRAVADE constitutive d’une violation des dispositions du Code pénal sénégalais sur L’ATTENTAT À LA PUDEUR et L’OUTRAGE PUBLIC AUX BONNES MŒURS (articles 318 et 324). Et, par ricochet, de la loi 2008-11 du 25 janvier 2008 qui punit toute diffusion, par un moyen de communication électronique quelconque, exposant AUX REGARDS DU PUBLIC, des vidéos, sons, images, textes, CONTRAIRES AUX BONNES MŒURS.
IL S’Y AJOUTE que le risque que certains chefs de familles indignés par ce semblant d’IMPUNITÉ dont MIA GUISSÉ semble se prévaloir, veuillent en venir à ‘S’OPPOSER PHYSIQUEMENT à cette singulière provocatrice, qui piétine allègrement nos Valeurs Sociétales, ainsi que la Législation qui est sensée protèger celles-ci, peut être une source potentielle de troubles à l’ordre public.
LES SIGNATAIRES DE CETTE PLAINTE souhaitent vivement que les autorités etatiques et judiciaires de notre pays, dans leur mission régalienne de veiller au respect des textes de lois, censés garantir la STABILITÉ SOCIALE et la PAIX CIVILE, s’opposent, par des MESURES PRÉVENTIVES FORTES, à cette PROPAGANDE MALSAINE. À present assortie d’une intention délibérée de fouler aux pieds nos bonnes mœurs, de PERVERTIR le JEUNE PUBLIC et désacriliser nos valeurs religieuses. À l’actif de celle qui, pour gagner en notoriété et réussir ses ambitions pécuniaires semble PRÊTE À TOUT pour parvenir à ses fins.
QUITTE même à accélérer la destruction de la cellule familiale à travers la DÉGRADATION SYSTÉMATIQUE L’IMAGE DE LA FEMME SÉNÉGALAISE, réputée incarner les vertus ancestrales de TÉGUINE (courtoisie), de KÉRSA (pudeur) et de JÔM (dignité).
AFIN que les bravades de cette chanteuse/danseuse atypique ne produisent davantage d’impacts négatifs, désastreux et regrettables, dans la société sénégalaise, au détriment surtout de la frange sociale la plus vulnérable, à savoir la Jeunesse, les SIGNATAIRES DE CETTE PLAINTE estiment devoir compter sur votre sens aiguë des valeurs de la République, et de la noblesse de notre patrimoine socio-culturel de base, pour CONJURER, en amont, ces manœuvres perverses et obscènes, afin de SAUVEGARDER NOTRE SI PRÉCIEUSE STABILITÉ SOCIALE et nos VALEURS SOCIO-CULTURELLES DE BASE.
Veuillez agréer, Monsieur le Commissaire, nos respectueuses considérations.
Pour le Collectif
des plaignants
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?? Mame Mactar Guèye (JAMRA)
?? Adama Mboup (CDVM)
?? Imam El Hadji Aliou Dia (DKWH)
?? Imam El Hadji Lamine Diagne (DMKS)” lit-on dans la plainte déposée sur la table du chef de la Division spéciale de cybersécurité de la police nationale.
Sur la page Facebook de Jamra, Mame Mactar Guèye a expliqué les raisons qui l’ont poussé à confirmer sa plainte, en dépit de multiples interventions de bonnes volontés. Pour lui, JAMRA a toujours prôné la concertation dans cette affaire comme ce fût le cas avec Cheikh Ahmed Cissé , Rangou , Mbodia et Mame Ndiaye Savon. Mais la chanteuse n’a pas profité, dit-il, de la perche tendue.
“Aide-toi et le Ciel t’aidera! JAMRA REND GRÂCE À ALLAH d’avoir doté ce pays béni qu’est le Sénégal d’une LÉGISLATION FORTE, qui protège rigoureusement les Valeurs socio-culturelles de base que nous ont généreusement léguées nos vaillants ancêtres et les grandes figures religieuses qui reposent en terre sénégalaise” a écrit Mame Mactar Guèye.
