Brève contribution : l’Afrique et sa jeunesse:un atout pas un handicap!
Contrairement à l’interrogation de l’auteur camerounaise ,la sociologue Axel Kaboul dans son ouvrage sur la question du refus de développement de la jeunesse Africaine, nous croyons à un développement économique,social et politique de l’Afrique accès sur sa riche première : la jeunesse.
« Et si l’Afrique refuser le développement? »
cette question de Kabou nous semble quelque peut sévère ou même à la limite exagérée. La jeunesse africaine d’aujourd’hui est loin d’être une jeunesse incrédule. Elle s’est divorcée de cette longue tradition d’une jeunesse en manque de confiance, de mentalité et d’idéologie fataliste et passéiste. Cette jeunesse, elle ose ,elle se renseigne et elle vote pour faire un choix pour les moindres,meilleurs. Le moment est venu pour nos vieillards de dirigeants africains pour certains de céder la place à cette relève capable de mouvoir le continent vers le développement attendu depuis des siècles. Cette jeunesse n’acceptera plus une mise en doute de ses capacités et de sa volonté à sauver notre continent de tant d’année de recule, de souffrance et de pillage de nos ressources par nos dirigeants et d’autres pour qui malheureusement leur principaux défies pour la majeure partie a été d’organiser et d’orchestrer leurs propres enrichissement par l’acquisition d’avantages et de biens dans les pays occidentaux au détriment de leurs populations. Et si l’Afrique et sa jeunesse ne refuser pas le développement? La seule erreur de la jeunesse africaine ou même le seul frein de l’encrage de cette belle jeunesse dans le développement de son continent a toujours été le problème de son appréhension. Elle a toujours éprouvé des difficultés à trouver les rouages permettant son implication dans les affaires économiques, sociales et géopolitiques. La tradition de certains dirigeants lâches, arrivistes, pour qui le développement du continent n’a jamais été inscrit au cœur de leurs préoccupations ont malmené cette partie du monde immense en ressources naturelles. Toutefois , « il faut bien reconnaître que les africains sont tiraillés et paressent égarer dans le dédale infernale d’une anomie généralisée où la quête de leurs identités véritables, condition essentielle à tout épanouissement et plus que jamais un proie à d’obscure menace ». La synergie de nos valeurs africaines positives doit être coordonnée à la modernité non pas inspirée du model de modernisme occidental mais tari sur notre propre modernisme basé sur la responsabilisation. Il nous faut ,par nous même en tant que jeune leader et porteur d’espoir, instruit , engagé , portait les duels de l’heure. Voilà je crois et de manière ferme notre défit à nous jeunes africains. « pour que l’envol vers le développement durable soit possible, il faudrait que les valeurs positives cessent d’apparaître comme des idéaux symétriques et incompatibles avec notre présent pour devenir des réalités concrètes t’elle que voulu de tous. » contrairement à ce que beaucoup pensent , la plus grande richesse de l’Afrique c’est sa jeunesse.
Elle est souvent victime de pires superlatifs : nulle , immature j’en passe. Une petite aventure dans le temps permettrai de constater de manière objective que cette jeunesse actuelle africaine s’est divorcée d’avec les problèmes des anciens. Elle a déchiré et brisée les frontières. Elle est curieuse, elle voyage et elle découvre , ses attitudes ont changé : elle rêve. La jeunesse africaine est connectée et crée son propre entreprise. Voilà les comportements qui nous permettra dès aujourd’hui à changer substantiellement notre très cher continent. Elle doit exiger de l’état, de ses démembrements un environnement sain pour faire des affaires. « Par ailleurs elle n’est pas parfait cette jeunesse, il faut la polir. Elle doit se former davantage, elle doit créer des communautés fortes et organisées dans tous les secteurs d’activités. Elle doit se soutenir et être emphatique. Elle doit s’engager dans le social, la politique ( la politique saine et vertueuse) , investir dans l’agriculture, l’élevage et le numérique. Cette jeunesse-là aura de la voix et s’offrira des lendemains meilleurs » chére jeunesse repensons à la vision panafricaniste de KWAME KRUMAH.Remémorons nous de l’injonction de l’enracinement et d’ouverture du président LÉOPOLD SEDAR SENGHOR, Songeons au long chemins vers la liberté parcourus par NELSON MENDELA. Rappelons nous des Œuvres de Uhuru Kenyata , de LUMUMBA et de tous ses pères fondateurs du panafricanisme .
Contrairement à ce que l’ont dit, les jeunes ne sont pas les dirigeants de demain, mais ceux d’aujourd’hui!
Pape moussa Ba
