- Je replonge délicatement ma plume dans cette encre indélébile pour revivre avec vous, qui avez pris le soin de m’écouter, mon supplice. Cette affliction qui est mienne, ce calvaire que je traine. Vous vous direz certainement que je suis lamentable. Je ne le nierai point.
As tu déjà vécu cela? Un calvaire que tu traines de jour et de nuit sans t’en départir, même si parfois l’envie t’en prend tu ne pourras le faire. Il vit en toi, est encré en toi et finalement te gagne pour te blesser. Ce calvaire je le vis. La femme n’a que son honneur. A elle de voir comment la préserver. Sûrement en ayant des principes fondées sur des valeurs morales et respectables. Ma grand mère me disait toujours que la dignité de la femme se cachait entre ses jambes. En les écartant tu te dévies du droit chemin et tu la perds. Je ne contredits guerre cette théorie si bien fondée mais j’ai la mienne.
La meilleure des femmes est-ce celle qui préserve sa chasteté ? C’est un débat que l’on pose rarement où est ce celle qui se garde tout au long de sa vie à défendre des valeurs auxquelles elle croit et fonde ses principes.
Exciser une personne pour que pendant sa jeunesse qu’elle soit chaste mais après le mariage en quoi cette excision pourrait elle servir?A augmenter sa douleur, se sentir seule différente. La seule personne capable de conserver sa dignité c’est elle même car elle seule se connait. Les autres croient nous connaître à travers nos comportements, notre attitude, nos croyances. Cependant ce qui gît au plus profond de nous, dans nos pensées les plus intimes et les plus folles, dans nos sentiments les moins raisonnables et les plus sincères, nous sommes les seules à les connaître.
Je vous laisse y méditer.