Wadial Magal 2019 Ep 02 : Cheikh Mouhamadou Moustapha Mbacke le Pionnier ! - DiamNews

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Wadial Magal 2019 Ep 02 : Cheikh Mouhamadou Moustapha Mbacke le Pionnier !

Wadial Magal 2019 Ep 02 : Cheikh Mouhamadou Moustapha Mbacke le Pionnier !





dans cette Episode de notre Wadial Magal on s’intéresse au Premier Khalif de Bamba.
Cheikh Modou Moustapha naquit à Darou Salam le troisième jour du mois de chahbane de l’an 1887. Fils de Cheikh Ahmadou Bamba et de Sokhna Aminata Lo, Cheikh Modou Moustapha est le frère ainé Serigne Mouhamadou Lamine Bara Mbacké.
Très jeune, il entreprit son initiation coranique auprès de son père. Apres le départ de ce dernier en exil au Gabon en 1895, il dut continuer ses études auprès de Mame Thierno Birahim Mbacké, frère du Cheikh durant sept années.
En 1902, il rejoint le Cheikh à Khomack où il demeura jusqu’en 1907. En 1921, il était en compagnie du Cheikh pour se rendre à Dakar sur invitation du gouverneur général de l’AOF. C’est à lui que le Cheikh remet la somme de 500.000 Francs pour aider les autorités coloniales au moment du relèvement du franc français. C’est également à lui que revient l’honneur de constater le décès du Cheikh et de déplacer son corps de Diourbel à Touba.



Il fut un homme de terrain, un thaumaturge de grande intelligence et de grande culture. Malgré des débuts marqués par de nombreuses difficultés, il sut allier dynamisme, tolérance, et piété pour redorer le blason du Mouridisme. Sa vie se résumait aux trois dimensions du Mouridisme : travail, prière, et formation. Il fut un exemple de vertu.
 
S’il demeure à jamais vrai qu’Adam est le père de l’humanité, le genre humain se reconstitua après le déluge à partir de toutes les créatures qui se trouvaient sur l’Arche de Noé. De même après le retour de Cheikh Ahmadou Bamba auprès de son Seigneur, Cheikh Mouhamadou Moustapha Mbacké (khalife de 1927 à 1945) eut pour tache la reconstitution de la communauté naissante sur de nouvelles bases, conformément aux vœux de son père et maitre.
 

LE PIONNIER 

 Cheikh Mouhamadou Moustapha eut la lourde tâche de diriger la communauté mouride dans ses années d’affirmation après la disparition du Cheikh coïncidant avec la crise économique des années 30 et une épidémie de peste qui ravageait tout sur son passage. C’est dans ce contexte difficile marqué par la réticence de certains des grands disciples et l’hostilité des colons, que Cheikh Moustapha accomplit à la lettre les recommandations de son père dont le premier grand pari était de l’inhumer à Touba, chose qui était quasi-impossible du fait du régime de résidence surveillée du Cheikh, avec les restrictions pour le transfert des corps imposés par le colonisateur. Le deuxième grand pari réussi par Cheikh Moustapha est la construction de la grande mosquée de Touba dont l’autorisation de construire a été retirée à Cheikhoul Khadim dès 1925. Après de multiples tractations auprès des autorités coloniales et le procès contre Tallerie, il finit par obtenir l’autorisation de construire mais devait, au préalable, respecter les clauses de financement sur fonds propres du tronçon du chemin de fer Diourbel/Touba long de 48km.
La réalisation de cet important ouvrage conçu de manière très rudimentaire, à cette époque où la technologie n’étant pas assez avancée, a montré le réalisme, l’efficacité des mourides par le biais de leur khalife, par un impressionnant travail à la chaîne où tout se faisait à la tâche, trouvant ainsi leur sérieux et leur organisation mais aussi le sens de l’entreprenariat et le culte du travail et du management. El Hadji Baïdy Ba, un des membres de la régie des chemins de fer à cette époque fit une déclaration importante dans son manuscrit sur la mosquée de Touba : « pour construire la grande mosquée de Touba il fallait une voie ferrée qui, reliant Touba à Diourbel, permettrait l’acheminement des matériaux depuis Dakar, la route étant à cette époque presque inexistante ».



Le 04 mars 1932, il posa la première pierre de la mosquée et invita les mourides au travail et à la dévotion, bref de se consacrer à l’essentiel conformément à la volonté du Cheikh. Avec la construction de cet édifice religieux, il a montré la voie de la réalisation des grands projets du Mouridisme.
 
Plein de lucidité et de calme, Serigne Moustapha Mbacké a su imposer sa personnalité et son charisme. Sa dignité, sa droiture et son efficacité ont fini par convaincre les plus sceptiques. Il jeta ainsi les bases d’une nouvelle communauté plus soudée, bien structurée, apte à relever les nouveaux défis devant elle, dans un monde en pleines mutations. Il provoqua un grand élan mystique qui favorisa un essor économique de la région de Diourbel.
 
Sur le plan spirituel, le Cheikh ordonna à tous ses frères et notamment aux Cheikhs, de se remettre à l’œuvre. Chacun fut placé dans une contrée du Sénégal pour y faire vivre la pensée du fondateur du Mouridisme.



 

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