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Les Xalaates de Dofydof (03): Lettre au persidang!!!

Les Xalaates de Dofydof (03): Lettre au persidang!!!

Bonjour Mr le Peursidang.
Je m’appelle TALZO MALZO MINAL MENTHE FRESSE de vrai nom TALLA.
Je suis un Mbacké Baariens. J’habite des fois à l’Est, parfois à l’Ouest, au Nord, au Sud. Je remercie mon maître de CE1 de m’avoir appris à comment m’orienter sinon Peursidang j’habite à Mbacké Baari.
Je vous écrit cette lettre pour vous raconter le calvaire du Mbacké Baarien que je suis. Âgé de 45 ans, j’ai fait mes études jusqu’en classe de troisième. Après avoir tenté à 3 reprises le BFEM, j’ai arrêté par manque de passion et de moyens.
J’ai voulu être chauffeur, pour subvenir aux besoins d’une famille de 12 bouts de bois de Dieu dont je suis l’aîné. Aussi pour aider une mère ménagère, vendeuse de légumes à l’occasion. Depuis le décès de Papa, elle joue le double rôle de génitrice et de pater.
A la recherche effrénée d’un emploi, je fus apprenti chauffeur. Je faisais mieux ce métier pour mieux connaître mon pays mais aussi pour apprendre à conduire afin d’obtenir un permis. J’avais 18 ans à cette époque et 5 ans plus tard je n’y ai appris qu’injures et b-a-bas de la délinquance : manque de respect à autrui, fumer cigarette et Yamba, en tout ne pas être propre ni de corps ni de pensées.
Plus tard, après une adhérence dans des milieux les plus loufoques, je fus un travailleur saisonnier dans la campagne. J’étais engagé dans un champs dont le propriétaire me payait après chaque récolte.
Quelques années plus tard, j’étais le responsable du champs, mais comme les mauvaises habitudes nous rattrapent toujours, j’ai commencé à vendre les produits à l’insu de mon patron. Et j’ai été dénoncé. Le propriétaire a porté plainte contre moi et je me suis enfui vers la Petite Côte pour me refaire une nouvelle vie.
Dans un coin de la Petite Côte, inconnu, je fréquentais les bars et les cabanons de fortune.
Le matin, j’étais à la plage pour pêcher une vielle Toubab afin d’obtenir un sésame vers l’Occident. Le soir j’étais videur dans un bar.
Aujourd’hui encore je vis là-bas en espérant toujours un lendemain meilleur.
Mes années de gigolo n’ont pas payé à part un corps défaillant et flétri en plus d’une maladie sexuellement transmissible. Et maintenant, l’alcool à détruit ma vie. Soulard que je suis.
Peursidang je vous écrit pour vous faire part de ma situation d’un RIEN DU TOUT qui veut DEVENIR QUELQU’UN. Car j’ai ouille dire qu’avec la politique souillée peut briller de l’or.
Mes respects son excellence Peursidang en attendant votre bienveillance.

DOFYDOF

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